Le pourquoi du comment
En déposant ses bagages chez moi il y a un peu plus de 5 ans, mon Breton préféré a aussi apporté son passé d'enfant maltraité. En effet, lorsque ses parents buvaient, il prenait des coups.
Bien sûr, ça n'arrivait pas tous les jours, fort heureusement, mais il savait qu'à Noël il n'y échapperait pas. Comme chaque année, ses parents boiraient plus que de raison et, à l'heure où les enfants guettent avec impatience le passage du Père Noël, M. redouterait, caché au fond de son lit, que son père ou sa mère (car elle avait la main lourde, elle aussi) vienne lui flanquer une raclée. Et ça ne ratait jamais...
Il m'a donc demandé de ne pas fêter Noël, de ne pas décorer l'appartement (d'où l'exil de mon Soft Tree) et de faire comme si ce jour-là était un jour comme tous les autres, ce que j'ai accepté.
C'est pourquoi je ne vous souhaiterai pas un Joyeux Noël. Juste un... bon dimanche. :-/